Gaza – CPI
Le mouvement Hamas a averti que la décision du ministre extrémiste de la Sécurité sioniste, Itamar Ben Gvir, de confisquer les haut-parleurs des mosquées des territoires palestiniens occupés en 1948, annonce l’escalade d’une guerre religieuse que l’ennemi occupant « néonazi sioniste » tente de l’intensifier.
Le mouvement Hamas a ajouté, dimanche, dans un communiqué que la décision de Ben Gvir et sa qualification de l’appel à la prière comme du « bruit » constituent « un crime et une agression grave commis contre nos mosquées et contre notre peuple, et une nouvelle attaque contre la liberté de culte ».
Le Hamas a appelé le peuple palestinien à l’intérieur des territoires occupés, particulièrement ceux des territoires occupés en 1948, à rejeter la « décision criminelle » et à prendre des mesures efficaces, pour empêcher les autorités de l’entité occupante sioniste de porter atteinte au caractère sacré et aux rituels religieux.
Il a également appelé la Ligue des États arabes, l’Organisation de la coopération islamique et les organisations internationales à condamner ce « crime odieux » et à prendre des mesures pour mettre fin aux violations anti-palestiniennes et antimusulmanes.
Le Hamas a appelé à ce que « les dirigeants des criminels de guerre fascistes soient tenus responsables de leurs crimes contre nos lieux saints et notre peuple à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem et dans l’intérieur occupé en 1948, ainsi que contre l’humanité toute entière ».
Hier samedi, Ben Gvir s’est vanté de la confiscation des haut-parleurs des mosquées, les qualifiant de « source de nuisance », ce qui a été dénoncé par les représentants palestiniens dans les territoires occupés de 1948.
Selon ce qui a été rapporté par la chaîne privée sioniste n° 7, Ben Gvir a donné des instructions à la police d’Occupation « terroriste sioniste », pour qu’elle confisque les haut-parleurs dans les mosquées, en particulier dans les villes mixtes (habitées par les Palestiniens de 1948 et les Juifs), prétendant qu’ils « provoquent des troubles ».
Ben Gvir a également appelé à imposer des amendes dans les cas où les haut-parleurs ne peuvent être confisqués.
Depuis le début de la guerre de génocide sioniste perpétuel contre la population civile de la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, Ben Gvir a multiplié ses déclarations incendiaires, appelant à l’exécution des prisonniers palestiniens, à l’annexion complète de la Cisjordanie occupée et à la restauration des colonies dans l’enclave complètement assiégée et brutalement dévastée.
Il a également déclaré son rejet catégorique de tout accord d’échange de prisonniers avec les factions palestiniennes de Gaza, menaçant de se retirer du gouvernement et de le démanteler si un tel accord était conclu.
Parallèlement au génocide dans la bande de Gaza, l’armée de l’entité usurpatrice « néonazie sioniste » et ses « gangs de colons extrémistes » ont étendu leurs attaques en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est occupée, tuant 797 Palestiniens et blessant d’environ 6 600 autres, selon les données officielles palestiniennes.