Le gouvernement suisse a rejeté l’appel de certaines commissions parlementaires visant à interdire le « Hezbollah » libanais, affirmant que « telle interdiction ne remplissait pas les conditions nécessaires pour être mise en œuvre ».
Dans sa réponse à l’appel des commissions parlementaires, le gouvernement a expliqué qu’« il est impossible d’interdire le Hezbollah en tant que menace pour la sécurité en vertu de la loi sur les renseignements du pays, car la loi actuelle exige l’imposition de sanctions ou une interdiction par les Nations Unies, pour mettre en œuvre une telle mesure ».
Il a précisé que l’interdiction antérieure du mouvement « Hamas » était due aux attaques sans précédent du 7 octobre 2023, et était conforme à la politique d’interdiction des organisations, qui se fait au cas par cas et uniquement pour des raisons extrêmement graves, selon ses allégations.
Le gouvernement a souligné que « l’interdiction des organisations doit continuer à suivre cette ligne politique » et qu’il « n’est pas approprié de créer une nouvelle législation pour interdire le Hezbollah ».
L’accord de cessez-le-feu entre le « Hezbollah » et « Israël »(entité usurpatrice néonazie sioniste) est entré en vigueur, à quatre heures du matin, mercredi dernier, heure de Beyrouth (deux heures UTC), mettant fin à plus de 13 mois de confrontations militaires à la frontière et deux mois de guerre ouverte entre les deux parties.
De son côté, le ministère libanais de la Santé a annoncé que le nombre de victimes du « de l’agression barbare sioniste » avait tué 3961 personnes libanaises, en plus de 16 520 autres blessées, depuis le début de l’agression.