Beyrouth-CPI
Malgré les assurances internationales, les autorités libanaises ont exprimé leur crainte de voir l’occupant israélien bombarder l’aéroport de Beyrouth.
Le ministre libanais des travaux publiques et de transport, Ali Hamya, a assuré que les autorités libanaises ont reçu des assurances de plusieurs pays que les israéliens ne cibleront pas l’aéroport de Beyrouth, mais sans donner de garanties.
Hamya a déclaré que le gouvernement cherche à épargner les voies de transport terrestre, aérien et maritime des bombardements israéliens.
Le ministre s’est demandé quelle assurance pourrait-on donner alors que l’occupant israélien frappe les civils et les enfants et ses avions survolent tout aux alentours de l’aéroport de Beyrouth qui est la porte du Liban sur le monde.
Le ministre libanais a catégoriquement nié les allégations israéliennes quant à l’utilisation de l’aéroport de Beyrouth pour acheminer les armes à Hezbollah, il a rappelé que chaque avion militaire ou transportant des armes doit avoir l’accord de l’armée libanaise et l’autorisation de son ministère.
« Quand les passages (terrestres, maritimes et aériens) seront fermés cela veut dire que nous sommes assiégés », a tonné le ministre libanais tout en ajoutant que la fermeture de la voie terrestre entre le Liban et la Syrie « a créé un grand problème » et que des contacts sont en cours pour que le passage entre les deux pays reprenne son activité à la normale.
