Depuis le 7 octobre 2023 où l’entité sioniste, coupable de près de deux décennies de boycott inhumaine de la bande de Gaza s’est vu infliger une flagrante réponse de la résistance palestinienne de Gaza, le génocide israélien a tué au moins 41000 civils palestiniens, dont 70 % de femmes et d’enfants, et en a blessé plus de 100.000 autres, ce à quoi s’ajoutent des centaines voire des milliers de disparus ensevelis sous les décombres, selon le ministère palestinien de la Santé. Pendant cette même période, plus de 60 % des logements de Gaza ont été détruits ou endommagés et environ 1,7 million de personnes, soit environ 75 % de la population, ont été déplacées à l’intérieur du pays, chiffres qui pourraient être revus à la hausse compte tenu de la famine suite à l’accès restreint ou refusé à l’aide humanitaire ou encore de l’invasion de Rafah et des invasions terrestres récurrentes dans le nord de Gaza, même ces invasions ne cessent de tourner au vinaigre, soldées par des débandades de l’armée d’occupation. Côté arme de crime, les informations montrent qu’Israël a largué plus de 80 000 tonnes d’explosifs sur la population de Gaza, largage amplifié par de nombreuses opérations agressives au moyen de bulldozers pour détruire les maisons appartenant aux Palestiniens. S’il est vrai que Gaza est le plus grand piège urbain de l’histoire dans lequel patauge l’entité, il est aussi vrai que sa cuisante défaite militaire, Israël la venge en s’en prenant systématiquement aux structures civiles. Au niveau des infrastructures civiles justement, les enquêtes montrent qu’Israël a complètement détruit la plupart des bâtiments publics de la bande de Gaza, notamment des centaines de bâtiments culturels, des centres de services et des puits d’eau, 121 écoles et établissements d’enseignement et toutes les universités de Gaza, ainsi que 610 mosquées et 3 églises. Et ces destructions commises par le génocide israélien à Gaza, littéralement classées parmi les plus destructrices de l’histoire moderne, ne pourraient être comparées qu’à celles causées par l’OTAN en ex -Yougoslavie ou par les Américains en Afghanistan.
Mais l’entreprise d’extermination de masse que mène l’entité israélienne avec l’appui conséquent des Etats-Unis et de l’OTAN n’en reste pas là : les organisations internationales tirent également la sonnette d’alarme sur la terrible crise humanitaire à Gaza et affirment que depuis le premier jour de l’offensive israélienne, le régime a utilisé la faim comme arme de guerre contre les civils. En fermant les passages, il a empêché l’aide humanitaire, en particulier la nourriture et les médicaments, d’entrer dans le territoire palestinien assiégé. Mais il y a encore pire : le régime israélien s’est également attaqué à la jeune génération de Palestiniens, tuant, selon les chiffres provisoires, quelques 150000 enfants, soit plus que dans tous les autres conflits dans le monde pour chaque année combinée depuis 2019,quitte à transformer Gaza en un «abattoir d’enfants ». A vrai dire, à Gaza a lieu l’une des formes les plus révoltantes d’épuration ethnique qui touche de près les enfants à bas âge et qui n’a d’autres objectifs d’y générer un vide démographique.