Beyrouth – CPI
L’action massive du mouvement Hamas au Liban, à l’occasion du 42e anniversaire du massacre de Sabra et Chatila, a confirmé que le peuple palestinien continuera de tenir bon et de résister jusqu’à la fin de l’occupation.
L’action de masse a déclaré lundi dans un communiqué : Le massacre de Sabra et Chatila, commis par l’occupation israélienne et ses milices alliées le 16 septembre 1982, restera ancré dans la conscience du peuple palestinien et du monde, comme un massacre douloureux et brutal, un massacre qui exprime le terrorisme et la brutalité de l’occupation israélienne.
Il a ajouté que ce massacre restera immortel dans notre histoire nationale, car il témoigne de la détermination de notre peuple à affronter l’injustice et le terrorisme, jusqu’à la libération et le retour. Cela restera une tache dans le passé de l’humanité qui n’a pas poursuivi ni puni les auteurs de ce massacre.
Il a souligné que l’anniversaire du massacre de Sabra et Chatila tombe cette année, à un moment où l’occupation israélienne lance une agression brutale contre notre peuple dans la bande de Gaza et commet chaque jour un massacre contre des citoyens palestiniens, tuant des gens, détruisant les infrastructures et toutes les nécessités de la vie.
Il a souligné que le silence du monde sur la punition des criminels en 1982 a permis à l’occupation israélienne de recommencer à commettre de nouveaux massacres contre notre peuple, et que le monde porte l’entière responsabilité de l’arrêt de l’agression israélienne contre la bande de Gaza et de la poursuite des criminels de l’occupation.
Il a déclaré : Notre peuple palestinien, qui a enduré le terrorisme de l’occupation et résisté à l’injustice et à la brutalité depuis la Nakba en 1948 jusqu’à aujourd’hui, restera inébranlable dans sa croyance en la justice de sa cause, inébranlable dans ses terres et dans ses camps, adhérant à la résistance jusqu’à la libération et le retour.
Il a souligné que la véritable réponse au massacre de Sabra et Chatila et aux massacres quotidiens de l’occupation israélienne passe par le projet de résistance, en construisant une véritable unité nationale derrière elle et en soutenant l’opération « Inondation d’Al-Aqsa », qui a prouvé la fragilité de l’occupation israélienne et a ouvert la voie à la libération et au retour.
Le massacre s’est poursuivi du 16 au 18 septembre 1982 contre les réfugiés palestiniens à Sabra et Chatila, et certains de ceux qui en ont été témoins à l’époque l’ont décrit comme « le plus horrible de l’histoire de l’humanité ».
Le massacre de Sabra et Chatila a été commis par la Phalange chrétienne libanaise (Forces libanaises) dirigée par Elie Hobeika, l’armée sud-libanaise dirigée par Saad Haddad et l’armée israélienne dirigée par Ariel Sharon.
Même si beaucoup de temps s’est écoulé depuis le massacre, les conflits dans le nombre de victimes restent la situation prédominante, et différents chiffres sont apparus qui estiment les morts entre 700 et 5 mille, mais le chiffre qui semble le plus proche de l’exactitude parmi tous ceux qui ont été publiés, c’est ce qu’a conclu la chercheuse palestinienne Bayan Nuwayhid Al-Hout. Elle l’a publié dans son livre « Sabra et Chatila – septembre 1982 », où elle a estimé le nombre de morts à au moins 1 300 personnes, et s’est basé sur une comparaison de 17 listes des noms des victimes et d’autres sources.
