Nazareth – CPI
Les familles des prisonniers israéliens ont confirmé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu continue de contrecarrer l’accord d’échange au lieu de s’acquitter de son devoir de rapatrier les prisonniers.
Les familles des prisonniers ont déclaré dans un communiqué de presse, repris par les médias israéliens, que « le retour des prisonniers relève de la seule responsabilité du gouvernement ».
Elles ont souligné que « conclure un accord d’échange est avant tout un intérêt israélien et a tenu Netanyahu et ses ministres responsables de l’abandon des Israéliens qui souffrent en captivité ».
Elles ont expliqué : « La semaine dernière a prouvé que la pression militaire ne sauve pas les prisonniers, mais les tue, et que la seule façon de reprendre les prisonniers est de conclure un accord d’échange. »
Elles ont souligné que « la lutte populaire pour le retour des prisonniers s’intensifiera jusqu’à leur retour dans leurs foyers ».
Des milliers d’Israéliens continuent de manifester à Tel Aviv et dans d’autres régions des villes palestiniennes occupées pour exiger la conclusion d’un accord d’échange avec le Mouvement de la résistance islamique (Hamas), tout en accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de faire obstacle à la conclusion d’un accord.
La découverte des corps de six prisonniers dans un tunnel de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, au début du mois, a déclenché une colère généralisée et un appel à la grève auquel ont adhéré de nombreuses régions et secteurs de l’État occupant avant qu’un tribunal israélien ne prenne la décision d’y mettre un terme.
Le 7 octobre, le chef d’état-major des « Brigades Al-Qassam », la branche armée du mouvement « Hamas », Muhammad Deif, a annoncé le lancement de l’opération « Inondation Al-Aqsa », après le lancement de centaines de roquettes de Gaza vers les territoires palestiniens occupés, et la prise d’assaut des sites militaires et des colonies adjacentes à la bande de Gaza, qui a entraîné la mort et la blessure de milliers de soldats et de colons et la capture de dizaines d’entre eux.
