Istanbul-CPI
Des sources spécialisées ont révélé qu’après environ 11 mois de l’agression israélienne, la bande de Gaza affronte le problème des décombres qui fut un vrai défi environnemental et économique sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale.
Samir Afifi, spécialiste en science de terre et de la nature, a assuré que l’agression israélienne sur la bande de Gaza en 2021 a laissé environ 370 mille tonnes de décombres alors que l’agression actuelle a fait entre 40 et 50 millions tonnes de décombres.
Lors de son intervention devant un congrès organisé en Turquie pour la reconstruction de la bande de Gaza, Afifi a précisé que pour le déblaiement de ces décombres, Gaza a besoin de 700 millions de dollars, ce qui n’est pas facile à collecter. Même si on possède les outils pour mener ce travail colossal, on ne peut pas le commencer à cause des bombes qui ne se sont pas explosées et qui se trouvent sous les remblais et les débris.
L’énorme quantité de décombres, ne constitue pas le seul défi, il faut en ajouter la pollution causée par les bombes sales infectant tout l’entourage par des matériaux radioactifs tels l’uranium et le phosphore.
Afifi a établi quatre étapes importantes qu’il faut prendre en considération après l’arrêt de guerre : à commencer par une étude sur le terrain pour déterminer la quantité exacte des décombres pour organiser ensuite les opérations de démolition des bâtiments partiellement endommagés et déterminer dans une troisième étape les lieux de stockage des remblais pour finir par les opérations traitement final et le débarrassage des décombres.
Refaat Diab, ingénieur et conseiller du Banque islamique de développement, a indiqué que lors de la bataille d’al-Furqan, entre 2008 et 2009, tous les bailleurs de fonds étrangers s’étaient retirés et le seul programme sérieux et ambitieux était celui du Conseil de coopération des pays du Golfe qui a été exécuté par la Banque islamique de développement. Les choses avaient un peu changé lors de la bataille d’al-Asf al-Maakoul en 2014, avec l’intervention du Koweit et de Qatar après la coordination avec l’Autorité Palestinienne.
