Jérusalem – CPI
Un organisme représentant les familles des prisonniers sionistes dans la bande de Gaza a annoncé, dimanche, le début d’un sit-in ouvert devant la résidence du Premier ministre d’occupation sioniste, Benjamin Netanyahu, dans la ville de Jérusalem.
Il a déclaré : « Le sit-in vient exiger des efforts pour parvenir à un accord conduisant à la libération de leurs proches détenus dans la bande de Gaza, qui est soumise à une agression barbare dévastatrice, depuis 107 jours. »
Les médias hébreux ont rapporté qu’une confrontation avait éclaté entre le ministre sioniste des Finances, Bezalel Smotrich, et quatre familles de détenus sionistes devant le bâtiment du ministère de la Sécurité à Tel Aviv.
Smotrich a fait des déclarations extrémistes, la dernière datant, il y a quelques jours, lorsqu’il s’est entretenu avec le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, sur la nécessité de déplacer les habitants de Gaza, de réoccuper la bande et d’y construire des colonies.
Dimanche soir, des manifestants ont fermé la route devant l’entrée du quartier général du ministère de l’armée d’occupation à Tel-Aviv.
Plus tôt dimanche, les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont publié un message adressé aux familles des prisonniers sionistes détenus par la résistance dans la bande de Gaza.
Al-Qassam a déclaré dans la lettre, rédigée en arabe, en hébreu et en anglais : « Aux familles des prisonniers… À vous de choisir : dans des cercueils ou vivants ?… Votre gouvernement ment, le temps presse en passant. »
Al-Qassam a averti les familles des prisonniers de l’occupation détenus par la résistance que le temps presse pour la vie de leurs proches, en raison de la procrastination du gouvernement Netanyahu à travailler pour les secourir.
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation nazie sioniste a poursuivi son agression génocidaire contre la bande de Gaza, avec le soutien américain et européen, alors que ses avions bombardent les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et des maisons civiles palestiniennes, les détruisant au-dessus des têtes des habitants et empêchant l’entrée de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant.
L’agression brutale sioniste continue contre Gaza a entraîné la mort de 25 105 martyrs et les blessés de 62 681 personnes, en plus du déplacement de plus de 85% (environ 1 900 000 de personnes) de la population de la bande, selon les autorités de la bande et les institutions et les organismes internationaux.
