Téhéran – CPI
Les forces navales iraniennes ont confirmé jeudi avoir saisi un pétrolier américain dans le golfe d’Oman.
La marine iranienne a déclaré dans un communiqué publié par les médias officiels : « La détention du navire américain de la mer d’Oman était fondée sur une ordonnance du tribunal ».
Le communiqué ajoute : « Le navire a fait l’objet d’un différend entre Washington et Téhéran l’année dernière, lorsque ce dernier a accusé le pétrolier d’avoir volé du pétrole iranien sur instructions américaines et de l’avoir fourni à Washington. »
Selon le communiqué, le pétrolier naviguait dans la mer d’Oman lorsqu’il a été saisi sur décision judiciaire « en réponse au vol de pétrole iranien par les États-Unis ».
Le communiqué indique : « Le pétrolier a été transporté vers l’un des ports iraniens et remis aux autorités judiciaires pour qu’elles prennent des mesures juridiques. »
A 15h40 GMT, il n’y a eu aucune réponse de la part des autorités américaines concernant l’immobilisation du navire.
Dans les détails, l’agence iranienne Tasnim a déclaré que les relations publiques de la force navale de l’armée ont annoncé que les forces navales avaient arrêté un pétrolier américain dans les eaux de la mer d’Oman en exécution d’un mandat judiciaire.
La source a rapporté qu’il y a plusieurs mois, le pétrolier «Suez Rajan» a volé une cargaison de pétrole appartenant à la République islamique d’Iran, sous la direction des États-Unis, et l’a transportée vers l’un des ports américains et l’a mise à disposition de ce pays.
Selon l’agence, ce pétrolier, qui a changé son nom pour Nicholas « ST », transportait du pétrole dans la mer d’Oman, lorsqu’il a été arrêté ce jeudi matin en exécution d’un mandat judiciaire et de l’approbation des ports et Autorité maritime par les forces navales stratégiques de l’armée de la République islamique d’Iran, en compensation du vol. La cargaison de pétrole iranien a été expédiée par l’Amérique et a été transportée vers l’un des ports de la République islamique pour être livrée aux autorités judiciaires. .
