De nouveaux détails ont été révélés concernant l’agression contre le prisonnier Nael Barghouti (66 ans) qui a passé 44 ans dans les prisons d’occupation lors de son transfert de la prison d’Ofer à la prison de Gilboa.
Selon l’avocat qui lui a rendu visite hier dimanche « Barghouti a été sévèrement frappé à coups de matraque et de crosse de fusil par les unités de répression sur tout le corps et l’agression contre lui et ses codétenus s’est poursuivie pendant trois heures consécutives ».
Al-Barghouti a confirmé selon l’avocat que « l’attaque contre eux s’est concentrée sur la zone de la poitrine et des côtes ce qui a causé à la majorité des prisonniers des fractures et des contusions ».
L’administration pénitentiaire ne s’est pas limité à des abus et des passages à tabac qui ont continué pendant la détention de Barghouti à la prison de Gilboa où le prisonnier Barghouti et ses codétenus ont été détenus dans une cellule qui ne pouvait pas accueillir la moitié d’entre eux les obligeant à dormir par terre jusqu’à ce que ils ont finalement été transférés à la prison de Shatta où ils ont reçu une visite.
Le prisonnier Barghouti a décrit les conditions de sa détention à la prison de Shata comme étant difficiles et compliquées. « Les fenêtres des chambres restent ouvertes 24 heures sur 24 sachant qu’il fait extrêmement froid surtout la nuit surtout après que l’administration a confisqué les couvertures et les vêtements des prisonniers. »
En outre « la nourriture est très mauvaise et immature son odeur et son goût sont insupportables les quantités sont petites et insuffisantes les chambres sont très bondées et il y a des prisonniers qui dorment par terre ».
L’Autorité palestinienne chargée des affaires des prisonniers et des ex-détenus a dénoncé « les pratiques immorales et inhumaines qui ont été mises en place par l’administration pénitentiaire d’occupation à l’encontre du leader du prisonnier Nael Barghouti sans tenir compte de sa vieillesse ou de son état de santé ni même de ses longues années d’existence qu’il a passé en captivité jusqu’à aujourd’hui.
