Les médias officiels iraniens ont annoncé le martyre d’un général haut gradé des Gardiens de la révolution iraniens à la suite de frappes aériennes d’occupation néonazie sioniste qui ont visé lundi les environs de Sayyida Zeinab dans la campagne de la capitale syrienne Damas.
Les Gardiens de la révolution ont rapporté dans un communiqué l’assassinat du « général de brigade Radhi Moussawi responsable du soutien au Front de résistance en Syrie et collègue du général de brigade Qassem Soleimani » menaçant que « l’entité sioniste paiera le prix de son crime horrible ». »
L’agence iranienne « Tasnim » a déclaré : « Sayyid Radhi Mousawi l’un des hauts commandants des Gardiens de la révolution en Syrie a été assassiné aujourd’hui lundi à la suite de l’agression sioniste qui a visé le quartier de Sayyida Zeinab à la périphérie de la capitale Damas il y a quelques heures » expliquant qu’il est « l’un des plus anciens conseillers des Gardiens de la Révolution en Syrie ».
L’agence a souligné que Moussawi était un compagnon du général de division Qassem Soleimani l’ancien commandant iranien de la « Force Quds » assassiné par les États-Unis début 2020 lors d’une frappe aérienne à Bagdad.
Les raids israéliens ont ciblé des dépôts d’armes pour les forces iraniennes à proximité de la zone de Sayyida Zeinab dans la campagne de la capitale Damas.
Des sites Internet syriens locaux ont déclaré : « Des dégâts matériels importants ont résulté du ciblage tandis qu’un mouvement important d’ambulances a été observé à proximité de la zone ciblée » ajoutant que « les forces iraniennes ont imposé un cordon de sécurité autour de la zone ».
Il est à noter que Radhi Moussawi est le 3e commandant militaire iranien à être tué lors de raids israéliens en moins d’un mois en Syrie puisque les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé le 2 de ce mois que deux de leurs officiers ayant le grade de brigadier général ont été tués dans une attaque d’occupation sioniste visant des sites militaires liés aux Gardiens de la révolution iraniens à proximité de la capitale syrienne Damas.
La frontière entre le Liban et l’entité néonazie sioniste « Israël » a connu un échange de tirs et une escalade continue depuis le 8 octobre dernier dans le cadre du soutien du Hezbollah à la résistance dans la bande de Gaza.
