Les chefs des blocs parlementaires à l’Assemblée populaire nationale d’Algérie (la première chambre du Parlement) ont déclaré mardi avoir informé l’ambassadeur américain de leur refus de qualifier le mouvement Hamas et le reste des factions de la résistance palestinienne de « terroristes. «
L’ambassade américaine a indiqué dans un communiqué que l’ambassadrice Elizabeth Aubin a eu mardi « une conversation ouverte et constructive avec des représentants parlementaires algériens sur la situation à Gaza ».
Depuis 46 jours l’armée d’occupation israélienne a lancé une agression dévastatrice contre Gaza faisant plus de 14 128 martyrs palestiniens dont plus de 5 840 enfants et 3 920 femmes ainsi que plus de 33 000 blessés dont 75 pour cent sont des enfants et des femmes selon au bureau d’information du secteur gouvernemental.
Des représentants des blocs du Mouvement Société pour la Paix du Mouvement de la Construction (islamique) du Rassemblement National Démocratique (central) du Front du Futur (conservateur) et du Bloc des Indépendants (libéraux) ont participé à la réunion.
Au nom de tous les participants algériens le bloc Mouvement pour la société pour la paix (le plus grand bloc d’opposition) a indiqué dans un communiqué que la réunion s’inscrivait « dans le cadre d’une série de rencontres avec les ambassadeurs de certains pays influents sur la scène internationale dans le but de faire pression sur eux pour qu’ils revoient leurs positions et s’alignent sur la vérité et la justice envers la Palestine qui est inébranlable face à la tyrannie mondiale.
Elle a ajouté que les représentants ont assuré à l’ambassadeur américain que « le Hamas et les factions de la résistance palestinienne ne sont pas des terroristes ».
Les représentants algériens ont affirmé le droit et le devoir du peuple palestinien de se libérer et de résister comme ce fut le cas des Algériens pendant le colonialisme français (1830-1962).
Ils ont également souligné lors de la réunion que « l’administration américaine est directement partiale envers l’entité (Israël) et participe même à l’agression contre les frères de Gaza et de Palestine. Si elle voulait que l’agression cesse et que les points de passage soient ouverts et l’aide à entrer elle aurait usé de son influence sur l’entité et l’aurait forcée. «
