Des sources médiatiques en hébreu ont rapporté mardi que de vives tensions régnaient entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant ce dernier prenant la défense du chef d’état-major Herzi Halevi face aux attaques de la famille Netanyahu.
Le journal « Yedioth Ahronoth » a déclaré que le fils de Netanyahu « Yair » avait partagé hier un tract d’un militant de droite dans lequel il attaquait Halevy et l’accusait de se tenir dans les rangs de ceux qui refusent le service militaire et d’être un traître à la confiance alors que peu de temps après Gallant lui a publié un tweet dans lequel il disait que Levy était l’un des meilleurs officiers de l’armée et rejette la campagne systématique à laquelle il est soumis de la part d’éléments de droite ce qui a irrité Netanyahu.
Yedioth cite un officier de l’état-major qui a déclaré que le ministre israélien s’était tenu aux côtés de l’armée lors de la récente attaque de Netanyahu contre les chefs de l’armée les accusant de contribuer au déclin de la dissuasion en s’adressant aux médias en avertissant d’un déclin des capacités de combats et préparation à la guerre.
L’officier a déclaré que Gallant semblait prêt à payer un prix personnel pour ses positions envers Netanyahu que Netanyahu coince son ministre pour se débarrasser de lui car Netanyahu comprend que son ministre de l’armée ne lui est pas assez fidèle ainsi il peut se débarrasser de lui au premier tournant.
Il a également cité une source de sécurité disant que Gallant ne cédera pas et continuera de se tenir aux côtés de la direction de l’armée qui a toujours mis en garde contre la détérioration du statut de l’armée et des préparatifs de combat en conséquence directe de la vague de désobéissance dans ses rangs. .
Le journal cite des responsables de la sécurité affirmant que les dommages causés à l’armée par la vague de mécontentement sont « limités » à ce stade et ne constituent pas une menace pour les opérations de l’armée alors qu’il est à craindre qu’il y ait un véritable danger pour les opérations de l’armée au bout d’un mois et avec le refus des pilotes supérieurs de réserve du service.
