Les autorités d’occupation sionistes ont démoli et confisqué 38 bâtiments à Jérusalem occupée et en Cisjordanie 14 maisons au cours des deux dernières semaines sous prétexte de manque de permis de construire selon le rapport du Bureau des Nations Unies »OCHA » pour la coordination des affaires humanitaires dans les Territoires palestiniens.
Dans un rapport périodique qui surveille les violations de l’occupation entre le 13 juin et le 4 juillet 2023 le bureau a déclaré que les démolitions ont entraîné le déplacement de 48 Palestiniens dont 22 enfants et affecté les moyens de subsistance de plus de 8 000 autres.
Il a indiqué que 6 des bâtiments endommagés ont été construites par des donateurs en réponse aux démolitions précédentes dans les communautés de Hammamet Al-Maleh et Ain Al-Hilweh-Umm Al-Jimal dans le gouvernorat de Tubas et que 23 des bâtiments endommagés sont situés dans la zone C.
Il a souligné que les 15 bâtiments restants ont été démolis à Jérusalem dont un immeuble résidentiel dans le quartier d’Al-Thawri ce qui a entraîné le déplacement de deux familles comprenant 14 personnes dont 6 enfants 11 bâtiments ont été démolis par leurs propriétaires. pour éviter de payer des amendes à l’occupation.
Selon le rapport depuis le début de 2023 14 maisons et un bâtiment agricole ont été démolis à titre punitif contre 14 bâtiments démolis en 2022 et 3 en 2021.
Il a déclaré que les démolitions punitives sont une forme de punition collective et sont illégales en vertu du droit international.
Il a déclaré que les forces d’occupation ont blessé au cours de la période susmentionnée un total de 1 310 Palestiniens dont au moins 103 enfants dans toute la Cisjordanie dont 105 blessés à balles réelles.
Il a expliqué que les colons avaient blessé 19 Palestiniens et endommagé des biens palestiniens lors de 46 incidents sur quatre jours consécutifs entre le 20 et le 24 juin dans certaines parties du nord et du centre de la Cisjordanie.
Dans la bande de Gaza les forces d’occupation ont ouvert le feu à au moins 21 reprises près de la barrière frontalière avec la bande ou au large des côtes sous prétexte d’imposer des restrictions d’accès.
