Mon 8-July-2024

750 enfants arrêtés par loccupation depuis début 2022

samedi 19-novembre-2022

Les forces armées d’occupation sionistes ont arrêté 750 enfants depuis le début de cette année y compris des blessés qui ont été abattus avant et pendant leur arrestation et des malades.

Le Club du prisonnier a confirmé dans un rapport publié à la veille de la Journée internationale de l’enfant qui aura lieu le 20 novembre que 160 enfants sont incarcérés dans les prisons d’occupation dont trois filles dans la prison Damon.

Il a souligné que parmi les enfants détenus cinq sont en détention administrative dont l’un a récemment dépassé l’âge de la petite enfance.

Le Club  du prisonnier a ajouté dans son rapport que le taux d’arrestations et les violations qui les accompagnent sont un facteur important du niveau de violations graves dont ils sont victimes.

Il a ajouté que le nombre de cas d’arrestation depuis la fin de 2015 a atteint plus de 9 300 cas et les arrestations quotidiennes d’enfants de Jérusalem constituent le pourcentage le plus élevé par rapport au reste des gouvernorats du pays.

Des statistiques et des témoignages documentés indiquent que la majorité des enfants arrêtés ont été soumis à une ou plusieurs formes de torture physique et psychologique.

Le cas du prisonnier Ahmed Manasra arrêté à l’âge de 13 ans reste le témoin actuel et le plus marquant de la torture psychologique et physique que subissent les enfants.

Les graves violations auxquelles les enfants sont exposés sont représentées par leur arrestation la nuit leur passage à tabac devant leurs familles leur tir dessus lors de leur arrestation et le fait de garder leurs mains et leurs pieds liés et les yeux bandés avant de les transférer dans des centres d’interrogatoire.

Il a indiqué que l’administration pénitentiaire de l’occupation détenait des enfants dans des centres de détention et des prisons qui n’avaient pas le niveau minimum de nécessité humaine privant plusieurs d’entre eux de leur droit à l’éducation et de soins médicaux et de leur permettre de subvenir à leurs besoins fondamentaux.

Les années précédentes ont vu une escalade de la répression et la plus importante de ces stations a été enregistrée début 2020 à la prison de Damon.

Le Club des prisonniers palestiniens a confirmé que le système international des droits de l’homme n’avait pas fait de percée claire menant à l’arrêt ou à la réduction du nombre d’arrestations et de violations contre l’enfant palestinien.

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