Mon 8-July-2024

Une marche protestataire des familles des détenus politiques à Ramallah

samedi 29-octobre-2022

Les familles des détenus politiques dans les prisons de l’Autorité Palestinienne (AP) ont organisé samedi soir une marche protestataire au milieu de Ramallah pour appeler à libérer leurs proches détenus arbitrairement par les services sécuritaires de l’AP et qui sont en grève de la faim pour le 34ème jour.

Des dizaines de manifestants dont des étudiants du bloc islamique des solidaires et des membres de la société civile ont décrié ces arrestations politiques et les poursuites policières qui visent les militants au profit des autorités d’occupation israéliennes.

Ces protestations interviennent suite à la dégradation de la santé d’un nombre de détenus qui ont été transférés à la polyclinique de la Palestine.

Les familles en colère ont déclaré que cinq détenus sont arrêtés depuis 146 jours dans le cadre de l’affaire connue sous le nom de « la menuiserie de Beitunya » 4 parmi eux poursuivent une grève de la faim pour le 35ème jour dans des conditions très difficiles. Il s’agit d’Ahmed Harish Jihad Wahdane Khled Nawabit Qassam Hamayel et Mondher Habib.

Le représentant du bloc islamique à l’université de Beir Zeit Ibrahim Abu Aoudeh a révélé que l’arrestation du membre du congrès général du conseil de l’union des étudiants Qassem Hamayel est un crime préméditée accompli dans le but d’entraver les études de leur camarade qui était privé de poursuivre ses études durant deux années scolaires et qui risque de se voir sanctionné pour la troisième année.

La femme du détenu Ahmed Harish s’est arrêtée sur la dégradation de la santé de son mari si bien qu’elle ne l’avait pas reconnu lors de la dernière visite. Elle a averti que les détenus palestiniens sont en train de mourir lentement tout en ayant les mains menottées dans leurs lits ils ne peuvent plus se lever et vomissent des taches de sang.

Quant au détenu Khaled Nawabit il a été informé par ses médecins qu’il a besoin d’une opération du cœur urgente mais les autorités palestiniennes refusent de le libérer.

Le cas du détenu Sari Wahdane arrêté juste après une incarcération de sept ans dans les prisons israéliennes n’est pas moins pire que ses camarades puisqu’il souffre d’une insuffisance rénale et n’arrive plus à marcher.

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