Les détenus politiques de la prison de Beitunia en Cisjordanie poursuivent leur grève de la faim ouverte pour le huitième jour consécutif pour protester contre les violations continues des autorités à leur encontre.
Les autorités restreignent toujours les détenus politiques de la prison « Beitunia » les privant de leurs droits les plus élémentaires dans le but de faire pression sur eux pour qu’ils mettent fin à leur grève de la faim.
Le groupe « avocats pour la justice » a révélé de graves violations des cinq détenus en grève de la faim à la prison de Beitunia.
Le directeur de l’établissement l’avocat Muhannad Karaja a déclaré que les autorités de la prison de Beitunia privent les cinq jeunes hommes de leurs droits les isolent et exercent des restrictions à leur encontre.
L’avocat du groupe qui a pu rendre visite aux détenus en grève a expliqué qu’ils sont maltraités et que certains d’entre eux sont privés d’eau pour les ablutions et la toilette les obligeant à faire le tayammum afin d’accomplir les cinq prières quotidiennes.
Il a également indiqué qu’on leur a refusé l’accès aux toilettes pendant de longues heures et qu’on leur a refusé le sel de table qui protège leurs organes de la pourriture due à la grève de la faim.
Les autorités refusent de fournir aux cinq détenus livres papiers et stylos en plus de les priver de la visite de leur famille ou de communiquer par téléphone avec l’avocat et la famille.
Les détenus sont également privés des médias radio ou télévision et sont placés 24 heures sur 24 dans des cellules nauséabondes.
