Un nombre de réfugiés palestiniens du camp de Nahr el-Bared au nord de Liban sont entrés hier soir en sit-in à l’intérieur du bureau de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine.
Les protestataires dont les maisons avaient été détruites lors des accrochages armés en 2007 réclament le versement immédiat des remboursements des loyers.
L’UNRWA avait décidé de rembourser les familles endommagées à raison de 150 dollars mensuellement mais cet argent a été gelé depuis fin 2014. Les familles qui s’étaient trouvées sans secours appelaient l’organisation onusienne à honorer ses engagements et à augmenter la bourse de 75 dollars vu la cherté de la vie et des loyers.
Rappelons que le camp de Nahr el-Bared a été presque totalement démoli lors d’une offensive de l’armée libanaise contre les groupes de « Fath al-Islam » en 2007 et depuis les opérations de reconstruction avançaient à pas très lent ne couvrant qu’environ 60% des régions détruites et endommagées.
Le président de l’unité de reconstruction Thomas Withe avait déclaré devant les familles du camp palestinien lors du 15ème anniversaire de l’offensive de 25 mai 2007 que l’UNRWA projette de reconstruire 85% des maisons démolies vers la fin 2023 mais ces promesses ne valent rien pour des familles qui n’arrivent même pas à payer le loyer d’un logis pour abriter leurs enfants.
