Un rapport des Nations Unies a montré samedi que les forces d’occupation ont démoli environ 9 000 bâtiments palestiniens et déplacé des milliers de Palestiniens de leurs maisons de 2009 à fin août 2022.
Le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies OCHA a déclaré que les autorités d’occupation israéliennes « ont détruit 8 746 bâtiments palestiniens » ajoutant que « les démolitions ont entraîné le déplacement d’environ 13 000 Palestiniens et affecté environ 152 000 autres ».
Le rapport indique que « les démolitions ont causé des dommages à environ 1 559 maisons et les bâtiments démolis peuvent être résidentiels liés aux moyens de subsistance liés aux services ou faire partie de l’infrastructure ».
Il a ajouté que ces données « incluent les bâtiments qui ont été directement démolis par les autorités d’occupation ou leurs propriétaires ont été contraints de le faire ».
Le rapport indiquait que les démolitions sont généralement effectuées « en raison de l’absence de permis israéliens qui sont presque impossibles à obtenir ou peuvent être pour des raisons punitives qui sont effectuées dans le cadre des activités militaires » dans le but de dissuader la résistance.
La politique de démolition des maisons palestiniennes est une ancienne méthode israélienne depuis la création de l’État occupant en 1948. Depuis la Nakba les autorités israéliennes ont détruit plus de 500 villes et villages palestiniens.
Dans le même contexte aujourd’hui samedi les autorités israéliennes de l’occupation ont forcé une famille de Jérusalem à démolir sa maison dans la ville de Silwan au sud de la mosquée bénie al-Aqsa à Jérusalem occupée.
Des sources locales ont déclaré que la municipalité de l’occupation à Jérusalem a forcé la famille Hadia à démolir sa maison sous prétexte de construction sans permis et elle a commencé à démolir sa maison afin d’éviter de payer des amendes financières et les frais de démolition de la municipalité.
