Le « Comité de libération anticipée » du service pénitentiaire israélien a décidé de classer le dossier du prisonnier de Jérusalem Ahmed Manasra comme un « acte terroriste » selon la définition de la soi-disant « loi anti-terroriste israélienne ».
L’équipe de défense du prisonnier Manasra a déclaré que cette décision est erronée du point de vue juridique et constitutionnel et constitue une violation claire des fondements juridiques et constitutionnels du système juridique local et international en particulier le système juridique relatif aux mineurs.
Dimanche dernier le Tribunal d’Occupation de Ramle a clôturé une session pour envisager de classer le dossier du prisonnier Manasra sous la « Loi Terrorisme » devant la Commission Spéciale pour examen sans prendre aucune décision malgré son état de santé et psychologique difficile.
Selon les conseils du staff psychologique qui suit son dossier auprès de l’équipe de défense la situation de Manasra est très préoccupante et il existe un danger sérieux et réel pour la santé et la sécurité de la santé psychologique et publique de Manasra s’il continue à rester dans les prisons des autorités d’occupation.
Au milieu de ce mois les autorités de la prison d’occupation ont transféré le prisonnier « Manasra » à l’hôpital de la prison de Ramle après que son état psychologique se soit aggravé.
L’équipe de défense représentée par l’avocat Khaled Zabarka a soumis une demande urgente à l’Autorité des prisons d’occupation pour la libération immédiate du prisonnier Manasra en raison de la détérioration de son état psychologique et de santé.
Manasra a été arrêté en 2015 et condamné à 9 ans et demi de prison. Il souffre de troubles psychologiques qui ont commencé à apparaître sur lui il y a plusieurs mois car il a été sévèrement battu lors de son arrestation ce qui lui a causé une fracture du crâne ce qui a entraîné un hématome à l’intérieur du crâne.
Manasra a fait l’objet d’enquêtes sévères physiquement et psychologiquement alors qu’il avait 13 ans. Depuis son arrestation l’administration pénitentiaire l’a délibérément isolé du reste des détenus et l’a privé de visites sous prétexte de punition ce qui l’a fait souffrir de maux de tête et de détresse psychologique et il a été privé de soins appropriés.
