Fri 2-May-2025

Les détenus administratifs continuent de boycotter les tribunaux doccupation pour le 130e jour

mardi 10-mai-2022

Environ 500 détenus administratifs continuent leur boycott des tribunaux d’occupation israéliens depuis 130 jours pour exiger la fin de la politique de détention administrative.

Le boycott des tribunaux d’occupation constitue une confusion dans l’administration des prisons d’occupation et contribue à informer les délégations étrangères qui visitent les camps de détention à chaque période de la question de la détention administrative la mettant ainsi en évidence et la transmettant au monde.

Les autorités d’occupation prennent généralement des mesures punitives contre les détenus qui boycottent leurs tribunaux comme les priver de visites et renouveler leur détention administrative.

Les détenus administratifs avaient pris une position collective représentée en déclarant un boycott total et définitif de toutes les procédures judiciaires liées à la détention administrative (révision judiciaire appel suprême).

La détention administrative est une détention sans inculpation ni jugement et sans permettre au détenu ou à son avocat d’inspecter les éléments de preuve en violation claire et explicite des dispositions du droit international humanitaire de sorte qu’Israël est la seule partie au monde qui pratique cette politique.

Les autorités d’occupation et les administrations pénitentiaires affirment que les détenus administratifs ont des dossiers secrets qui ne peuvent jamais être révélés de sorte que le détenu ne connaît pas la durée de sa peine ni les charges retenues contre lui.

Le détenu administratif est souvent soumis au renouvellement de la période de détention plus d’une fois pour trois mois six mois ou huit mois parfois cela peut atteindre une année complète et dans certains cas il peut atteindre sept ans comme dans le cas du combattant Ali al-Jammal.

Dans le même contexte le détenu Khalil Awawda (40 ans) poursuit sa grève de la faim depuis 68 jours et Raed Rayan (28 ans) depuis 33 jours refusant leur détention administrative sur fond d’avertissements de la détérioration de leur état de santé.

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