Environ 500 détenus administratifs palestiniens continuent leur boycott des tribunaux d’occupation israéliens depuis 119 jours pour exiger la fin de la politique de détention administrative.
Le boycott des tribunaux d’occupation constitue une confusion dans l’administration des prisons d’occupation car il y a une déconnexion entre celle-ci et les détenus en plus d’informer les délégations étrangères qui visitent les camps de détention à chaque période de la question de la détention administrative.
Les autorités d’occupation prennent généralement des mesures punitives contre les détenus qui boycottent leurs tribunaux comme les priver de visites et renouveler leur détention administrative.
Les détenus administratifs avaient pris une position collective en déclarant un boycott total et définitif de toutes les procédures judiciaires liées à la détention administrative (révision judiciaire appel suprême).
Le mouvement des captifs dans les prisons d’occupation a annoncé son soutien total à la décision des détenus administratifs de boycotter les tribunaux militaires expliquant que ses organes de régulation donneront suite à la décision.
La détention administrative est une détention sans inculpation ni jugement pour une période pouvant aller jusqu’à six mois qui peut être prolongée et sans permettre au détenu ou à son avocat d’accéder aux éléments de preuve car l’autorité d’occupation prétend que les détenus administratifs ont des dossiers secrets qui ne peuvent jamais être révélés de sorte que le détenu ne connaît pas la durée de sa peine ni l’accusation portée contre lui.
Les autorités d’occupation israéliennes détiennent administrativement environ 500 Palestiniens parmi 4 600 prisonniers dans leurs prisons selon les institutions concernées par les affaires des prisonniers.