Le Centre palestinien pour le retour par le biais de la plate-forme du Conseil des droits de l’homme à Genève a appelé à l’action pour révéler le sort d’environ 110 femmes réfugiées palestiniennes qui sont détenues de force dans les prisons syriennes.
Cet appel est tenue lors d’une intervention orale prononcée par Farah Qutina lors d’une séance de dialogue interactif avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture sous le 3e point des travaux de la 49e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme.
Le Centre de retour fait la lumière sur le cas de la réfugiée palestinienne Salma Abdel Razzaq qui a été victime d’une disparition forcée en Syrie pendant 10 ans et dont l’état et l’endroit où elle se trouve restent inconnus.
Il a attiré l’attention sur le fait que la famille de Salma a versé de grosses sommes d’argent aux médiateurs pour connaître son état en vain selon ce que sa sœur Kholoud a déclaré au Groupe d’action pour les Palestiniens de Syrie.
Il a été rapporté que Salma née le 30 mars 1990 avait fui le camp de Yarmouk après que le camp a été bombardé par des avions de guerre. Elle a été kidnappée alors qu’elle tentait d’entrer à nouveau dans le camp le 30 décembre 2012 et a été emmenée dans un lieu inconnu et accusé d’aider les réfugiés et de soigner les blessés.
Il a indiqué que la réfugiée Salma qui a fréquenté l’Université d’architecture de Damas a été privée de son droit de poursuivre une carrière universitaire dont elle avait toujours rêvé.
Au vu de ce qui précède le Centre Al-Awda (Retour) a souligné que le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies doit prendre des mesures sérieuses pour pousser le régime syrien à divulguer de toute urgence le cas de Salma et à la libérer avant qu’il ne soit trop tard.
