LeComité des détenus et des libérés palestiniens a tiré la sonnette d’alarmequant à l’état de santé du détenu cancéreux Naceur Abou Hamid.
Le porte-parole du Comité Hassan Abd-Rabbou a révélé qu’Abou Hamid se déplace sur une chaise roulante ne pouvant plus bouger ses membres inférieurs et souffrant d’une létanie générale ce qui nécessite un suivi médical constant et un traitement de chimiothérapie.
Les autorités pénitentiaires refusent de le transférer à un hôpital civil tout en refusant aussi à son frère de veiller sur lui dans le dispensaire de la prison Ramleh.
Le maitre Karim Ajwa avocat d’Abou Hamid a pu le visiter mercredi dernier et il a constaté qu’il se déplace sur une chaise roulante avec une bouteille d’oxygène et une poche urinaire. Le détenu palestinien assure son avocat n’arrive pas à se concentrer avec une mémoire qui s’affaiblit jour après jours d’ailleurs il n’a pas reconnu son avocat.
Abou Hamid a confié à son avocat qu’il ne ressent aucune amélioration et qu’il se sent fatigué en parlant les autorités pénitentiaires lui avaient donné des calmants sans s’attaquer à la maladie qui ronge son corps usé.
Plusieurs organisations humanitaires avaient appelé les autorités d’occupation à libérer le détenu palestinien ou à intervenir en urgence pour le soigner convenablement dans un hôpital civil et spécialisé.
Abou Hamid (49 ans) est détenu depuis 2002 il est condamné à cinq perpétuités et 50 ans de prison ferme. Il fait partie d’une fratrie de cinq frères tous condamnés à perpétuité leur maison a été démolie à maintes reprises dont la dernière était en 2019 leur mère est privée de les voir depuis plusieurs années alors que leur père est mort sans que ses enfants ne puissent partciper à son enterrement.
