Le directeur du Centre d’études des prisonniers Raafat Hamdouna a déclaré que 104 enfants des prisonniers sont nés grâce à des opérations de contrebande de sperme depuis les prisons de l’occupation israélienne.
Hamdouna a souligné samedi que les opérations de procréation par la contrebande de sperme à l’intérieur des prisons « indiquent la dernière bataille humaine émergente pour la vie ».
Il a indiqué que l’opération « qui a commencé par une idée et s’est terminée en réalité malgré toutes les restrictions de l’occupation reposait sur une guerre des cerveaux entre les prisonniers et le geôlier basée sur l’aspiration à la vie et l’espoir. »
Hamdouneh a souligné que les pratiques les restrictions et les moyens de sécurité israéliens n’ont pas réussi à briser la volonté des prisonniers et à les priver de leurs droits d’avoir des enfants et de réaliser leur instinct de paternité comme les autres êtres humains.
Il a expliqué que le mouvement national palestinien captif a enregistré sa première victoire en ayant des enfants grâce à la contrebande de sperme le 13 août 2012 et que le premier ambassadeur de la liberté était l’enfant Muhannad le fils du captif Ammar Al-Zaben qui a été condamné à « 27 ans de réclusion à perpétuité et 25 ans ».
La dernière tentative réussie cette année concernait le prisonnier Yusri Al-Julani de la ville d’Hébron avec des jumeaux. Il est l’un des libérés de l’accord Wafa Al-Ahrar. Il a été de nouveau arrêté en 2013 et a été condamné à six ans de prison en plus de sa précédente peine de 16 ans portant ainsi le nombre d’enfants de prisonniers nés grâce au trafic de sperme à 104 enfants de 72 détenus dans les prisons.
