Le comité des affaires des détenus et des libérés palestiniens a déclaré dimanche que le détenu Hichem Abou Hawash en grève de la faim depuis 139 jours est entré dans un état très grave.
Le porte-parole du comité Hassan Abd Rabih a précisé que le détenu palestinien passe par de longues périodes de perte de conscience avec de grandes lésions visuelles et une incapacité à parler. En plus de son atonie générale Abou Hawash souffre d’un problème cardiovasculaire.
Abd Rabih a averti les médecins israéliens de recourir à alimenter le gréviste par force surtout après avoir défendu à sa femme de rester auprès de lui.
Le comité a attribué à l’occupant israélien la responsabilté sur la vie du détenu Abou Hawash. Il a aussi appelé la Croix Rouge ainsi que toutes les organisations des droits de l’homme à quitter leur insouciance et leur long silence pour agir et sauver la vie du grabataire palestinien.
Abou Hawash (40 ans) est marié et père de cinq enfants. Il est né au village de Doura à l’ouest de la ville d’Hébron. Il a été arrêté le 27 octobre 2020 pour le maintenir depuis cette date en détention administrative sans aucune accusation.
Après les premiers mois de sa grève de la faim les autorités pénitentiaires israéliennes ont transféré Abou Hawash à l’hopital pour décider ensuite de geler l’ordre de sa détention administrative mais le jeune palestinien a refusé de mettre fin à sa grève assurant que les autorités d’occupation cherchent à gagner le temps.
Plus de 4600 palestiniens dont 34 femmes et 160 mineurs se trouvent derrière les barreaux de l’occupation israélienne.
