Les services de sécurité de l’AP en Cisjordanie occupée poursuivent leur campagne de sécurité frénétique contre les militants et les étudiants universitaires ciblant un certain nombre de citoyens dont la plupart sont d’anciens prisonniers libérés.
À Hébron les services de renseignement de l’Autorité d’Hébron ont convoqué jeudi prochain Ghassan Idris al-Najjar un étudiant de l’Université d’Hébron pour un interrogatoire selon Freedom News.
L’appareil a kidnappé un étudiant de l’université de Bir Zeit Orwa Na’im al-Koomi un résident du camp de réfugiés d’al-Fawwar dans le district d’Hébron.
Une force conjointe des autorités d’Hébron a également enlevé – à l’aube aujourd’hui – l’ex prisonnier Hamza Jibril Al-Jiawi après avoir assiégé les maisons de sa famille à Idna où les agents ont menacé sa famille de faire sauter la porte sur ses habitants.
A Bethléem les forces de sécurité de l’autorité ont arrêté le garçon Muhammad Shaheen du camp de Dheisheh et ont demandé aux autres de se rendre suite à leur refus et à leur protestation contre l’agression des forces de sécurité en civil lors des funérailles du martyr Amjad Abu Sultan.
A Naplouse l’agence de prévention de l’Autorité palestinienne a kidnappé un jeune homme Munther Yousef Ahmed d’Asira al-Qibliya dans le district de Naplouse alors qu’il quittait la mosquée après la prière du soir mardi soir.
Le tribunal de l’Autorité de Naplouse a prolongé de 48 heures la détention du militant Ahmed Melhem sachant qu’il a été détenu par les services de renseignement de l’Autorité pendant deux jours et qu’il souffre de symptômes graves.
A Tubas le Service de sécurité préventive a arrêté Fadi Abdel Razek après sa convocation hier.
A Jénine les services de sécurité de l’Autorité palestinienne ont enlevé – hier soir lundi – le jeune homme Muhammad Nasser Al-Saadi de son lieu de travail dans la ville de Jénine dans le cadre de sa campagne vicieuse contre la population de Jénine et son camp.
Les autorités ont récemment intensifié leurs attaques contre les citoyens en particulier les partisans du Hamas et du Jihad islamique.
Les attaques comprenaient l’interdiction de lever les drapeaux des factions dans les cortèges pour recevoir les anciens prisonniers et les événements nationaux et la poursuite des militants sur la base de leur affiliation politique.
Le « Comité pour les familles des détenus politiques » a recensé 119 violations contre des citoyens en octobre dernier.
Les violations se sont réparties comme suit : 44 cas d’arrestations politiques 13 cas de convocations 26 perquisitions de domiciles et de lieux de travail 12 cas de répression des libertés 1 confiscation de biens 10 procès arbitraires 1 cas de détérioration de l’état de santé des détenus due à la torture ou aux conditions de détention 4 cas de prise d’assaut d’institutions en plus de 7 cas d’agressions et autres violations.
