L’Observateur des droits de l’homme a fermement condamné l’escalade de la politique de détention politique et l’imposition de restrictions aux libertés en Cisjordanie.
Dans un communiqué publié mardi l’observateur des droits humains a confirmé qu’environ 20 arrestations et convocations politiques avaient été documentés en une semaine en Cisjordanie notamment des enseignants des étudiants universitaires et divers groupes.
Selon le communiqué certaines de ces arrestations se sont accompagnées de répression et des agressions les plus odieuses notamment l’arrestation du citoyen Islambouli Badir et l’agression dont il a été victime devant sa fille et sa femme.
« Ces derniers jours ont été témoins de la mise en œuvre de cinq violations par les services de sécurité affectant les libertés et le droit de réunion pacifique représentées par l’interception des convois d’ex prisonniers et la saisie des drapeaux des factions » a-t-il dénoncé.
Il a souligné que cette répression et arrestation politique et la torture qui les imprègne constituent un crime permanent qui exige des comptes soulignant qu’il s’agit de « crimes qui n’ont pas de prescription ».
Le communiqué a critiqué le silence des institutions des droits de l’homme et des forces de la société civile sur ces attaques croissantes et a exigé qu’elles élèvent leur voix et prennent des mesures efficaces pour protéger les libertés.
