Lundi des journalistes palestiniens ont organisé un sit-in de protestation contre les attaques de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP) contre les journalistes qui couvrent les marches organisées dans plusieurs zones de la Cisjordanie occupée pour protester contre l’assassinat du militant palestinien Nizar Banat par des membres de la sécurité de l’AP.
Lors du sit-in devant le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies dans le quartier d’Al-Masioun à Ramallah les journalistes ont demandé d’urgence la protection internationale des Nations Unies après que des Palestiniens en civil qui appartiendraient vraisemblablement aux services de sécurité de l’AP les ont attaqués lors de leur couverture médiatique les journalistes ont remis un message au Haut-Commissaire aux droits de l’homme à cet égard.
Dans leur lettre ils ont indiqué que 30 journalistes ont été blessés à la suite d’agressions commises par des membres des services de sécurité de l’AP au cours des deux derniers jours.
Ils ont souligné que la liberté du travail journalistique est complètement menacée après que de nombreux journalistes ont subi des persécutions des coups des trahisons des poussées des insultes des bombes assourdissantes et à gaz à bout portant en plus de la confiscation et la destruction de téléphones portables caméras et pellicules avec des insultes obscènes et des menaces physiques et en les empêchant de couvrir les marches pour protester contre l’assassinat du militant Nizar Banat.
Dimanche le Syndicat des journalistes palestiniens a appelé tous les journalistes et médias palestiniens et arabes opérant dans les territoires de l’Autorité palestinienne à boycotter les informations de la présidence et du gouvernement palestiniens.
Le syndicat a exigé que le Premier ministre palestinien Muhammad Shtayyeh également en sa qualité de ministre de l’Intérieur doit limoger le chef de la police en raison de l’incapacité de la police à assurer la protection des journalistes qui ont été attaqués empêchés de couvrir les événements et menacés par des éléments en civil devant la police alors qu’ils tentaient de couvrir des manifestations et des bagarres ont eu lieu dimanche soir dans la ville de Ramallah.
Il a également exigé la poursuite des agresseurs des journalistes et leur traduction en justice et des excuses claires avec un engagement à respecter la liberté de travail et de couverture journalistique quels que soient les événements et leur nature.
Le syndicat a indiqué que si ces attaques contre les journalistes se poursuivent le syndicat annoncera d’autres mesures en temps voulu.
Le syndicat a appelé les partis qui descendent dans la rue à respecter la neutralité des journalistes et à ne pas leur nuire et à leur travail car ils sont seulement des transmetteurs de l’événement et n’en font pas partie.
Il a souligné qu’il engagerait des poursuites pénales contre toute personne dont il est prouvé qu’elle est impliquée dans des attaques contre des journalistes de quelque manière que ce soit.
