Un rapport publié par les Nations Unies a déclaré qu’Israël a utilisé et continue d’utiliser une force excessive contre les Palestiniens dans les territoires occupés en 1948 notant que les attaques des colons et des bandes armées contre les citoyens de l’intérieur sont soutenues par des éléments de l’establishment officiel de la sécurité israélienne.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies dans son rapport sur les questions des minorités nationales Fernand de Varennes a déclaré : « Les attaques contre les citoyens palestiniens à l’intérieur par des gangs de droite et des gangs armés y compris des colons viennent parfois avec le soutien d’éléments des forces armées de l’occupation « .
Il a appelé Israël à fournir une protection pleine et égale à tous les citoyens à l’intérieur des territoires occupés sans discrimination.
Varennes a évoqué la « violence pratiquée par ce qu’il a appelé les groupes d’extrême droite et l’usage excessif de la force par les responsables officiels des services de sécurité de l’occupation lors des manifestations de ces dernières semaines » expliquant que cela a conduit aux pires cas de violence contre citoyens palestiniens.
« La minorité palestinienne en Israël paie un lourd tribut après des décennies d’exclusion et de discrimination » a-t-il dénoncé notant ainsi le manque d’abris et de zones sûres dans les villages palestiniens du Néguev.
Il a déclaré que « les attaques ont eu lieu en utilisant les moyens de communication qui ont été adoptés par les groupes d’extrême droite pour répandre la haine et inciter à la violence ainsi que l’incitation à apporter des armes pour attaquer les Palestiniens ».
Il a appelé le gouvernement d’occupation à « condamner toutes les manifestations de violence de haine et de discrimination contre les Palestiniens » soulignant que les autorités officielles doivent immédiatement empêcher leurs citoyens de ces attaques et assurer la protection de tous les citoyens contre la discrimination.
Il a également appelé à une enquête sur l’échec de la police d’occupation à protéger les citoyens et les résidents sans aucune discrimination.
Le Comité supérieur de suivi pour les Arabes dans l’intérieur palestinien occupé a déclaré que la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet avait envoyé une réponse à la présidente du comité dans laquelle elle exprimait sa préoccupation au sujet des attaques des bandes de colons contre les innocents civils palestiniens et leurs biens.
Le Comité de suivi avait fait appel à plusieurs organismes internationaux et leur avait demandé « d’intervenir pour protéger les citoyens palestiniens à la lumière des attaques racistes dont ils étaient victimes la répression de leur protestation légitime contre la police raciste et les gangs de colons ».
Bachelet a déclaré qu’elle était préoccupée par le fait que la police d’occupation israélienne n’est pas intervenue lorsque des citoyens palestiniens d’Israël ont été soumis à de violentes attaques en condamnant la discrimination israélienne à leur égard.
Bachelet a déclaré : « Je rappelle au gouvernement israélien son obligation de protéger tous ses résidents et tous ses citoyens sans discrimination fondée sur leur appartenance nationale ou religieuse d’assurer son égalité de traitement devant la loi ».
Par la suite la Commission des droits de l’homme a approuvé la formation d’une commission chargée d’enquêter sur les crimes d’Israël contre le peuple palestinien y compris les masses palestiniennes dans l’intérieur occupé.
Les villes de l’intérieur ont connu une vaste campagne d’arrestations depuis les manifestations rejetant l’agression contre la mosquée Al-Aqsa et la guerre contre Gaza au cours desquelles deux jeunes hommes ont été tués et des dizaines ont été blessés.
2 000 personnes ont été arrêtées ces derniers jours au cours de ces manifestations d’un taux de 100 détenus par jour en plus des attaques des colons et des forces d’occupation contre les propriétés des Palestiniens.