Le Centre palestinien d’études sur les prisonniers a suivi 633 arrestations dans la ville occupée de Jérusalem depuis le début de l’année.
Le Centre a souligné que l’occupation utilise la politique d’arrestations massives à Jérusalem comme punition collective pour vider Jérusalem de ses habitants autochtones et les dissuader de défendre la ville sainte et faire face à l’escalade des incursions dans la mosquée Al-Aqsa.
Le chercheur Riad Al-Ashqar a estimé que les arrestations en cours à Jérusalem sont une politique systématique et intentionnelle visant à épuiser les habitants de Jérusalem et à créer une dure réalité de vie économique et sécuritaire qui cible tous les aspects de leur vie de sorte qu’ils se sentent menacés et instables pour les pousser à quitter volontairement leurs maisons et leurs lieux saints.
Il a souligné que parmi les cas de détention il y a 182 mineurs de moins de 18 ans qui ont tous été victimes d’abus et de coups au moment de leur arrestation en plus des amendes financières infligées en échange de leur libération après avoir été détenus pendant des heures ou des jours.
33 femmes de Jérusalem ont été interpelées la plupart d’entre elles ont été arrêtées à proximité de la mosquée bénie Al-Aqsa pour être restées à l’intérieur ou avoir fait face aux attaques des colons.
Le Centre a conclu la publication par l’occupation de 71 décisions d’expulsion d’Al-Aqsa et de la vieille Jérusalem depuis le début de cette année ainsi que de plus de 65 jugement d’assignation à résidence contre des habitants de Jérusalem dont une majorité d’enfants.
