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Ladministration pénitentiaire dOfer poursuit ses violations des droits des prisonniers

jeudi 4-mars-2021

Le club des prisonniers a déclaré que l’administration de la prison «Ofer» avait tardé à répondre aux demandes des prisonniers notamment pour mettre fin aux fouilles systématiques et à la répression à leur encontre et pour leur assurer les besoins quotidiens de base.

Le Club des Prisonniers a indiqué que les sections dans lesquelles les prisonniers de la prison « Ofer » sont logés sont témoins d’un état de surpeuplement et de manque de besoins de base car davantage de détenus sont placés dans les départements l’administration pénitentiaire refusant de subvenir à leurs besoins essentiels.

Le club des prisonniers a noté qu’ à la lumière des développements en cours une nouvelle session aura lieu aujourd’hui entre les prisonniers et l’administration pénitentiaire et sur la base de ses résultats la décision des prisonniers de reprendre leurs démarches de protestation sera déterminée.

Le Club a déclaré dans un communiqué aujourd’hui jeudi que les prisonniers de la prison « Ofer » depuis le 14 février avaient entamé une série de mesures de protestation y compris le retour des repas; À ce moment-là et après plusieurs séances avec l’administration et toutes les factions ils ont reçu des promesses de répondre à leurs demandes mais à ce jour sa mise en œuvre stagne.

Le club a souligné que depuis le début de cette année environ 900 prisonniers de la prison d’Ofer ont fait face à des incursions et à des fouilles étendues et répétées dont la plus violente a eu lieu le 6 janvier dernier.

L’administration des prisons d’occupation poursuit la répression et les fouilles répétées contre les prisonniers pour imposer plus de contrôle et de surveillance et frapper toute situation de «stabilité» au sein des départements.

Il est à noter que l’administration des prisons d’occupation a intensifié la répression depuis le début de 2019 par rapport aux années précédentes et que la répression à l’époque était la plus violente depuis plus de dix ans. La répression la plus sévère a été la prison d’Ofer au cours de laquelle des dizaines de prisonniers ont été blessés.

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