Le prisonnier en grève de la faim dans les prisons d’occupation Badr Al-Razah de Naplouse a suspendu sa grève de la faim après un accord avec l’administration pénitentiaire pour fixer un plafond pour sa détention administrative et pour permettre son transfert au centre de détention de Gilboa où son le père captif « Hussam Al-Razza » est détenu.
Le prisonnier « Badr Al-Razza » (32 ans) qui était détenu dans la prison du désert du Néguev a annoncé dimanche dernier 31/01/2021 entamer une grève de la faim ouverte pour rejeter sa détention administrative.
Badr Al-Razah un prisonnier libéré a été arrêté à plusieurs reprises par l’occupation et a passé au total trois ans et demi dans les prisons d’occupation dont la plupart étaient en détention administrative. Il a été de nouveau arrêté le 8/10/2020 après que sa maison a été pillée dans le nord de la Cisjordanie par une force sioniste spéciale.
Les médias des prisonniers ont ajouté que les services de renseignement d’occupation avaient transféré « Al-Razza » en détention administrative une semaine après son arrestation pour une période de 6 mois et alors qu’elle touchait à sa fin l’administration l’a renouvelée une deuxième fois ce qui l’a incité d’entamer une grève de la faim pour protester contre le renouvellement de l’administration.
Il est à noter que le prisonnier « Al-Razza » est le fils du prisonnier « Hussam Al-Razza » l’un des dirigeants du Front populaire de libération de la Palestine qui est un détenu administratif qui a entamé de nombreuses grèves de la faim.
Une grève de la faim ouverte ou ce que l’on appelle la «bataille de l’estomac vide» est le refus du détenu de manger toutes sortes et formes de denrées alimentaires à la portée des prisonniers à l’exception de l’eau et un peu de sel.
La première expérience palestinienne de grève de la faim a eu lieu dans les prisons israéliennes dans la prison de Naplouse au début de 1968 lorsque les détenus ont entamé une grève de la faim qui a duré trois jours pour protester contre la politique de passages à tabac et d’humiliation à laquelle ils ont été soumis par les soldats israéliens et pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et humanitaires. De nombreuses grèves de la faim ont suivi.
A partir du moment où la grève est annoncée le prisonnier est transféré dans une cellule complètement isolée et dépouillée de tout. Après les dix premiers jours de la grève ça devient insupportable et un état de fatigue physique et psychologique s’installe au milieu de cet isolement complet.
