La Congrès général des syndicats de travailleurs de l’UNRWA a souligné que le salaire est une ligne rouge à ne pas franchir et qu’il est inacceptable que l’employé soit la victime et le maillon le plus faible du calendrier de résolution des crises financières.
Cela a été affirmé dans une déclaration publiée par la présidence du Congrès général des syndicats de travailleurs de l’UNRWA en Cisjordanie en Jordanie en Syrie au Liban et dans la bande de Gaza après la réunion des chefs des fédérations lundi matin avec le commissaire général de l’UNRWA pour les informer que la direction de l’agence ne pourra pas payer l’intégralité des salaires de novembre et décembre en raison d’un déficit financier de son budget.
Le communiqué indique qu’en cas de session permanente et si l’administration ne revient pas sur cette décision le syndicat sera contraint de prendre des mesures progressives unifiées dans tous les domaines des opérations de l’agence soulignant que les chefs des sept fédérations des cinq régions ont rejeté cette proposition en principe.
Le Congrès a appelé les gouvernements et les pays hôtes à intervenir de toute urgence et rapidement pour faire pression sur les pays donateurs afin qu’ils fournissent une aide urgente à l’agence et fassent pression sur la direction de l’agence pour qu’elle revienne sur cette décision car elle nuit à tous les travailleurs.
Il est à noter que le Commissaire général de l’UNRWA Philip Lazzarini a annoncé lundi que l’agence est obligée en raison du manque de fonds suffisants et fiables des pays donateurs aux Nations Unies de reporter partiellement le paiement des salaires de 28 000 employés y compris les agents de santé et les enseignants.