Hier soir les forces d’occupation israéliennes ont arrêté la journaliste et ex détenue Bushra Al-Tawil une résidente d’Al-Bireh à un poste de contrôle mobile sur la route Yitzhar au sud de Naplouse et l’ont emmenée dans un lieu inconnu.
Les forces d’occupation ont libéré Al-Tawil à la fin du mois de juillet dernier après avoir passé 8 mois dans les prisons d’occupation.
Bushra al-Tawil a été arrêtée pour la première fois en 2011 et elle a été condamnée à 16 mois dont elle a purgé six mois. Elle a fait partie des captifs libérés par l’accord d’échange de prisonniers « Wafa Al-Ahrar » (transaction Shalit) en décembre 2011 pour être de nouveau arrêtée en juillet 2014. Elle a été condamnée à dix mois de prison qui est la continuation de sa peine précédent l’accord.
La troisième arrestation a eu lieu en novembre 2017 pendant huit mois administrativement et la dernière arrestation a eu lieu le 10 décembre 2019.
La famille Al-Tawil a souffert du fait que l’occupation les a ciblés lors d’arrestations successives. Ses parents ont été arrêtés à plusieurs reprises dans le passé et son père a passé au total 14 ans dans les prisons de l’occupation. Sa mère a été arrêtée le 8 février 2010 et libérée le 1er février 2011 après avoir passé un an dans les prisons de l’occupation. .
Les prisonniers palestiniens subissent des passages à tabac des insultes et à des agressions dès leur arrestation par les forces d’occupation israéliennes. Le harcèlement s’intensifie à leur encontre dès qu’ils rejoignent les centres d’enquête.
Les prisonniers sont soumis à toutes les méthodes d’enquête qu’elles soient psychologiques ou physiques telles que les coups la privation de sommeil la torture pendant de longues heures et l’intimidation sans prêter attention à leurs besoins particuliers.
Les prisonniers sont incarcérés à la prison de Damon située à l’intérieur des territoires occupés en 1948 en violation de la quatrième Convention de Genève qui interdit le transfert de résidents des territoires occupés. Ils souffrent de conditions dures et difficiles sachant que la prison ne dispose pas des éléments les plus élémentaires de la vie humaine.
