Aujourd’hui mardi les forces de répression l’administration pénitentiaire israélienne ont agressé des prisonniers palestiniens dans la prison d’Eshel dans le nord de la Palestine occupée.
Le Club de prisonnier a rapporté sur sa page Facebook que les forces de répression Massada de l’administration pénitentiaire israélienne ont pris d’assaut la section n°10 qui est la seule section de la prison d’Eshel et ont restreint les 20 prisonniers et les ont violemment battus. Il a souligné qu’une partie d’entre eux sont des malades souffrant de maladies chroniques.
Le Club a souligné que l’administration pénitentiaire avait transféré le représentant de la section des prisonniers Abdel Basit Badawi dans les cellules d’isolement distribué les prisonniers dans le reste des cellules et les ont délibérément harcelés et battus pendant le processus de transfert.
La répression des prisonniers de la prison d’Eshel est considérée comme la plus violente après les répressions qui ont été menées dans la prison d’Ofer en septembre dernier qui ont eu lieu après la mort du prisonnier Dawood Al-Khatib et ont entraîné des blessés parmi les prisonniers selon la même source.
Depuis ce matin les prisonniers palestiniens ont refusé de sortir dans la cour de la prison en signe de protestation contre les mesures répressives et les violations de l’administration pénitentiaire.
Le mouvement de résistance islamique « Hamas » a annoncé lundi soir que la résistance est prête à répondre à l’agression de l’occupation israélienne contre les prisonniers palestiniens dans ses prisons .
« Nous tenons le gouvernement d’occupation entièrement responsable de l’attaque contre les dirigeants capturés Jamal Abu Al-Haija et Hassan Salameh lors de l’agression brutale lancée par les forces de l’administration pénitentiaire contre les prisonniers de la prison d’Eshel » a-t-il dénoncé dans un communiqué.
Il a ajouté : « L’agression pécheresse menée par les forces de répression dans la prison d’Eshel contre nos prisonniers héroïques et le mépris continu pour la vie du prisonnier en grève de la faim Maher Al-Akhras est un crime complexe que l’occupation paiera. »
4 500 Palestiniens sont encore incarcérés dans les prisons d’occupation israélienne répartis dans environ 23 centres d’enquête d’arrestation et de prisons dont 160 enfants et 41 filles 360 détenus administratifs (détenus sans inculpation) et 1 800 malades dont 700 qui ont besoin d’une intervention médicale d’urgence.
