Les services des renseignements israéliens ont transféré le journaliste Tarek Abou Zid arrêté jeudi dernier au poste de Bitah Takfa pour l’interroger.
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La femme d’Abou Zid a indiqué que l’avocat l’a informée que son mari comparaîtra demain devant le tribunal de Salem au nord de la Cisjordanie.
Les forces d’occupation avaient pris d’assaut hier la maison du journaliste palestinien et ont confisqué un nombre d’appareils électroniques et d’ordinateurs.
Abou Zid avait été arrêté à plusieurs reprises par les forces d’occupation ainsi que les services sécuritaires de l’AP en Cisjordanie. Ces arrestations et ces envahissements selon la femme d’Abou Zid ont nuit à la santé de son mari qui ne trouvait plus le sommeil qu’à une heure tardive de la nuit.
D’autre part un nombre de journalistes ont lancé sur les réseaux sociaux une campagne de solidarité avec leur collègue Abou Zid réclamant mettre fin à sa détention illégale.
Le comité de soutien aux journalistes a publié un communiqué où il assure que 68 agressions dont 48 commises par les autorités d’occupation contre les journalistes palestiniens ont été enregistrées durant le mois de septembre dernier.
Le mois de septembre avait connu l’arrestation de cinq journalistes : Ranya Hatem Mohammad Karout Idkik Abid al-Mohsen Chalalda Oussama Chahine et Moujahede Mardaoui sachant que ces deux derniers sont encore en détention par les autorités d’occupation.
Le comité a rappelé que ces agressions violent les lois et les conventions internationales qui garantissent la liberté d’expression et d’opinion.
Parmi ces agressions le comité relève 10 cas de violations commises par les grandes sociétés des réseaux sociaux qui censurent les palestiniens afin de couvrir les crimes des autorités d’occupation.
