Le mouvement de résistance islamique (Hamas) a condamné les accusations portées au mouvement par le représentant des États-Unis auprès des Nations Unies Kelly Kraft lors d’une session ordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Nous condamnons ces déclarations américaines qui ont été tenues par Kraft et nous les considérons comme un parti pris flagrant et un renversement de la situation » a déclaré Ismail Radwan un dirigeant au mouvement à Quds Press.
Radwan a poursuivi : « Ces déclarations représentent une omission des crimes commis par l’occupation israélienne contre notre peuple et son blocus continu de la bande de Gaza pendant 14 ans en violation du droit international et des principes des droits de l’homme. »
« L’administration américaine continue ses positions de soutien à l’occupation israélienne et sa politique se fait un partenaire dans l’agression contre notre peuple palestinien » a-t-il dénoncé.
Il a appelé l’Assemblée générale des Nations Unies à la nécessité de lever le siège du peuple palestinien dans la bande de Gaza à œuvrer pour amener les dirigeants de l’occupation devant la Cour pénale internationale et à les condamner pour leurs crimes commis contre le peuple palestinien .
Kraft a renouvelé sa critique du Conseil de sécurité de l’ONU qui a alloué des sessions mensuelles pour discuter du dossier du conflit israélo-arabe et a lancé une attaque acharnée contre le Hamas.
La population de la bande de Gaza souffre de conditions économiques et humanitaires depuis l’imposition du siège israélien qui perdure depuis 2006 et les rapports onusiens et internationaux l’ont qualifié de « pire » au monde en raison de de la fermeture par l’occupation de tous les points de passage frontaliers qui relient Gaza au monde extérieur via l’Égypte ou les territoires palestiniens occupés en 1948 à l’exception de leur ouverture partielle pour faire entrer certaines marchandises et voyageurs.
