Human Rigts Watch (HRW) a exprimé ses craintes relatives aux violations qui ont accompagné les procès intentés pour 68 jordaniens et palestiniens résidant en Arabie Saoudite.
Les autorités saoudiennes ont lancé au mois de mars 2018 une campagne d’arrestations visant des palestiniens et des jordaniens qui résident depuis des années dans le Royaume les accusant vaguement de maintenir des relations avec « une entité terroriste » sans la nommer. Mohammad al-Khedhri représentant du Hamas et malade d’un cancer et son fils sont à la tête des accusés.
« Après environ deux ans de détention d’un nombre de détenus sans inculpation les autorités saoudiennes ont intenté le 8 mars 2020 des procès collectifs derrière des portes fermées du « tribunal pénal spécialisé » à Ryad » a révélé l’organisation de défense des droits de l’Homme.
Human Rights Watch qui a rapporté des témoignages sur les arrestations et les disparitions forcées des détenus palestiniens et jordaniens a ajouté que certains détenus ont subit selon leurs dires de graves violations sans parler de tout le risque de contamination par le coronavirus.
« Des accusations fomentés et de lourdes peines les attendaient » a assuré Michael Bage directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord au sein de HRW tout en appelant les autorités saoudiennes à penser à trouver d’autres alternatives à ces conditions d’arrestation.