Une porte-parole du ministère des Transports israélien a confirmé que le Comité national des infrastructures a accepté de construire une gare près du mur d’Al-Buraq dans la vieille ville de Jérusalem occupée.
Le ministre sioniste des Transports Bezalel Smotrich a qualifié la décision du comité d ‘ »historique ».
Dans ce contexte le directeur du Centre de Jérusalem pour les droits économiques et sociaux Ziyad Al-Hamouri a déclaré : « Ce projet et tous les autres projets israéliens autour de la vieille ville visent à servir les résidents juifs de la ville uniquement aux dépens de la population palestinienne ».
« Israël veut diriger le tourisme et les entreprises vers les tunnels qui est en cours de construction sous la vieille ville » a-t-il dénoncé.
Il est à noter que la nouvelle gare est une extension de la ligne de train express qui a commencé fin décembre dernier entre Tel Aviv et Jérusalem occupée.
Les médias israéliens ont indiqué que les travaux de lancement du train express partaient de la gare de Yitzhak Navon à l’entrée de la ville occupée jusqu’au mur d’Al-Buraq sur une route souterraine.
La route s’étend sous la rue Jaffa à Jérusalem à une profondeur d’environ 80 mètres de la gare Yitzhak Navon à une profondeur de 50 mètres lorsqu’elle atteint la station murale qui sera appelée Donald Trump Station.
Depuis qu’il a assumé la présidence des États-Unis en 2017 Trump a pris plusieurs décisions en faveur d ‘Israël notamment sa reconnaissance en fin d’année de Jérusalem comme capitale unifiée pour « Israël ».
Le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés l’Ambassadeur Dhaifallah Al-Fayez a déclaré que cette décision unilatérale constituait une violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire ainsi que des décisions des Nations Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO)