Le Centre des politiques publiques de Nashwa Hussein au Moyen-Orient a écrit une lettre très ferme à Sada Social pour expliquer le resserrement récent du contenu palestinien.
La lettre faisait suite à la lutte de Facebook contre de nombreux mots liés à la cause palestinienne. Elle contenait des mots interdits de circulation via le site Blue ce qui a soumis des centaines de comptes palestiniens et de pages à de diverses sanctions imposées par l’administration de Facebook. Ces sanctions ont entraîné la fermeture de comptes et de pages pour des périodes allant jusqu’à 10 ans et plus.
Le directeur du centre social Sada Iyad al-Rifai a déclaré que l’administration Facebook tenait les utilisateurs du site pour responsables de leurs publications de manière rétroactive imposant des pénalités aux comptes et aux pages ayant utilisé des mots interdits dans leurs publications.
Le Centre a appelé le département politique à examiner la situation palestinienne de manière objective et à prendre en considération le fait que les Palestiniens ont le droit d’utiliser Facebook pour exprimer leurs opinions et leurs convictions comme le font les utilisateurs de ce site web à travers le monde.
Le Centre a noté que malgré son objection et sa réserve à interdire certains mots il trouvait également injuste de promulguer de nouvelles politiques d’interdire certains mots et de retenir leurs utilisateurs rétrospectivement. De nombreux utilisateurs n’étaient pas conscients que de tels mots mettraient en danger leurs données et comptes personnels et commerciaux.
