Des sources du Bureau d’information des prisonniers ont déclaré que 100 détenus palestiniens de différentes prisons israéliennes ont entamé lundi matin une grève de la faim afin de protester contre l’échec de l’administration des prisons d’occupation à mettre en œuvre ce qui avait été convenu concernant les dispositifs de brouillage.
À leur tour les prisonniers ont fermé hier soir la plupart des sections par solidarité avec les prisonniers en grève pour l’échec de «l’administration pénitentiaire» sur ce qui avait été convenu concernant les dispositifs de brouillage.
Le Bureau d’information des prisonniers a averti hier soir que le climat à l’intérieur des prisons était tendu et que les prochaines heures seraient décisives car la direction des prisons israéliennes s’obstine à ne pas appliquer ce qui avait été convenu avec les prisonniers.
Le Bureau a indiqué que de nouveaux dirigeants du mouvement des captifs participeraient à la grève ainsi que de nombreux prisonniers de plusieurs prisons à moins que l’administration pénitentiaire n’offre des solutions qui répondent à ce qui avait été convenu.
Il a souligné que de nombreux prisonniers sont toujours en grève de la faim dans les prisons de l’occupation.
Le Bureau d’information des prisonniers a également cité selon le mouvement des prisonniers qu’ils participeraient à des manifestations sous diverses formes au cours des prochaines heures.
Il est à noter que jeudi dernier les prisonniers incarcérés dans les centres de détention de l’occupation ont entamé de nouvelles mesures de lutte avec notamment l’adhésion de 120 prisonniers à la grève de la faim jeudi soir au cas où la direction des centres de détention s’obstinerait à refuser de répondre à leurs demandes.
Mercredi les prisonniers ont donné 24 heures à l’administration pénitentiaire pour répondre à un certain nombre de demandes: activer le téléphone pendant cinq jours supprimer les brouilleurs renvoyer les grévistes transférés de la prison de Ramon à la prison de Nafha et arrêter les campagnes de fouilles.
Il convient de noter qu’un accord a été conclu en avril dernier entre les prisonniers et l’administration des prisons d’occupation après que les prisonniers eurent procédé à une série de mesures de lutte qui avaient duré plusieurs jours.