Hamed Igbaria chef du Comité populaire pour la défense de la mosquée Al-Aqsa a déclaré que l’occupation israélienne avait volé tout ce qui est lié à la Palestine de l’histoire la géographie et le récit palestinien authentique soulignant que le pouvoir judiciaire israélien est politisé et peu fiable.
Igbaria a expliqué dans un entretien avec notre CPI que l’occupation israélienne et ses forces de sécurité tentaient d’éliminer la force restante que détiennent les Palestiniens à l’intérieur des territoires occupés en portant atteinte à la liberté d’opinion et d’expression sous une couverture légale.
Il a souligné que la politique israélienne contre les Palestiniens à l’intérieur des territoires occupés n’affectera pas leur approche et leur droit de défendre leurs constantes leurs droits et les lieux saints islamiques affirmant: « Nous continuons notre lutte nos constantes sont claires et notre détermination est explicite ».
« Rien ne changera quelles que soient les décisions israéliennes et notre chemin et nos options sont clairs et ne changeront pas » a-t-il poursuivi soulignant l’escalade des poursuites judiciaires israéliennes de plusieurs manières et sous une couverture légale pour voler l’identité palestinienne.
En ce qui concerne le « dossier des constantes » pour lequel est actuellement jugé le cheikh Al-Aqsa Raed Salah Igbaria a expliqué à notre CPI qu’il s’agissait totalement d’un dossier politisé.
« Cheikh Raed Salah est innocent il utilise ses droits humains et légitimes pour exprimer sa position afin de défendre la mosquée Al-Aqsa et toutes les forces de notre peuple » a-t-il assuré réaffirmant que Cheikh Salah a été accusé par les tribunaux israéliens d’incitation au terrorisme et à la violence dans ses discours.
.
Il est à noter que les autorités d’occupation ont poursuivi Cheikh Raed Salah dans le «dossier des constantes» il y a deux ans et l’ont arrêté à son domicile dans la ville d’Umm al-Fahm à la mi-août 2017.
Cheikh Salah a passé 11 mois en isolement cellulaire avant d’être libéré en échange d’une peine d’assignation à domicile dans des conditions très strictes. La liste d’accusation incluait également de « soutenir une organisation illégale ( le Mouvement islamique) qu’il dirigeait jusqu’à ce qu’il soit interdit par Israël » il y a plus de trois ans.
