Les autorités d’occupation israéliennes ont libéré lundi soir le prédicateur de la mosquée Al-Aqsa et le chef du comité islamique Cheikh Ikrima Sabri après l’avoir interrogé au poste de police « Almaskobia » à Jérusalem occupée.
L’avocat Hamza Qutaina a déclaré dans un communiqué que Cheikh Sabri avait été accusé d’avoir conseillé aux femmes de ne pas recourir à la police de l’occupation en cas de problèmes familiaux lors du sermon de vendredi.
« Cette accusation banale confirme l’harcèlement des autorités d’occupation contre Cheikh Ikrima et les prédicateurs de la mosquée Al-Aqsa à cause de leurs discours publics qui servent la famille et la société ».a-t-il ajouté.
Pour sa part Cheikh Sabri a déclaré : « Je vois que le sujet ne mérite pas cette agitation et l‘enquête n’est pas nécessaire. Il s’agit d’une affaire familiale interne et nous tenons à garder nos familles et à ne pas déplacer ni perdre des enfants ».
Les services de renseignements d’occupation ont perquisitionné la maison du cheikh Ikrima Sabri à Jérusalem et lui ont remis une notification pour une entrevue au centre Maskobiya.
