Des centaines de réfugiés palestiniens et arabes ont organisé leur premier sit-in depuis leur arrivée en Thaïlande il y a six ans devant le siège des Nations Unies à Bangkok.
Le sit-in des réfugiés palestiniens a été organisé pour exiger des procédures de réinstallation et d’admission rapides pour les réfugiés dans des pays tels que le Canada la Nouvelle-Zélande l’Australie et d’autres pays européens.
Quelques 600 réfugiés principalement des Palestiniens qui étaient en Syrie et en Iraq se plaignent parce que les Nations Unies et le HCR n’ont pas interagi avec leur cause.
Les réfugiés souffrent également d’un manque de soutien financier pour toute aide financière logement soins de santé ou protection juridique.
Les réfugiés ont lancé un appel au Secrétaire général des Nations Unies pour qu’il intervienne et enquête sur la lenteur avec laquelle les responsables onusiens résolvent les problème de réfugiés palestiniens par rapport au rythme relatif des réfugiés africains et asiatiques acceptés par de nombreux pays.
Une des participantes au sit-in a déclaré qu’un responsable du bureau de l’ONU les avait menacés de prison au cas ou ils manifestent de nouveau.
La plupart des réfugiés ont confirmé que l’ONU ne s’intéressait pas à leur situation humanitaire et juridique l’un d’eux affirmant qu’ils n’avaient pas de patrie ni de lieu de retour après avoir quitté l’Irak et la Syrie et passé par Chypre avant d’arriver en Thaïlande.
Une vieille dame qui a participé au sit-in avec ses enfants et ses petits-enfants a déclaré qu’elle souhaitait retourner à Haïfa où elle était née. Elle a dénoncé les menaces d’emprisonnement pour avoir manifesté en protestation contre leur mauvaise situation de refuge.
Certains réfugiés âgés souffrent de maladies chroniques et il y a de nombreuses personnes ayant des besoins spéciaux.
À la fin de leur sit-in les réfugiés ont annoncé qu’ils organiseraient d’autres manifestations de protestation qui pourraient se terminer par un sit-in devant le siège des Nations Unies jusqu’à ce que les Nations Unies répondent à leurs demandes après près de six ans d’attente.
