L’étudiante américaine Lara Alqasem interdite d’entrée en Israël pour son soutien au boycott de l’Etat d’occupation israélienne s’est présentée mercredi devant la Cour suprême israélienne à Jérusalem occupée qui étudie son appel contre cette mesure.
L’appel de l’étudiante de 22 ans à la plus haute instance judiciaire israélienne a été présenté dimanche le jour où elle devait être expulsée du centre d’immigration de l’aéroport israélien Ben Gourion de Tel-Aviv.
Son cas est l’un des plus médiatisés de refus d’accès au territoire occupé en vertu d’une loi adoptée en 2017 qui permet d’interdire l’entrée aux partisans du mouvement anti-occupation BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions jusqu’à qu’Israël respect la loi internationale).
« Nous demandons à la Cour suprême de statuer de façon non équivoque qu’une personne ne peut pas se voir interdire l’entrée en ‘Israël’ sur la base de ses positions politiques » a affirmé l’une des avocates de l’étudiante Me Leora Bechor dans un communiqué.
Vendredi un tribunal israélien de Tel-Aviv avait rejeté l’appel en première instance présenté par la jeune femme contre son interdiction initiale d’entrer sur le territoire occupé. Après sa contestation de ce jugement la Cour suprême a ordonné dans un communiqué la suspension de son refoulement en attendant l’examen de l’appel.
Plutôt que de retourner aux Etats-Unis Lara Alqasem a décidé d’attaquer en justice l’interdiction d’entrée en territoires occupés en 1948.
