Le président colombien Ivan Duque a déclaré lundi que la décision de son prédécesseur de reconnaître un Etat palestinien était irréversible après avoir annoncé le mois dernier qu’il allait réexaminer avec prudence cette décision.
« Des dommages ont été causés par le fait qu’il n’y avait pas plus de discussions institutionnelles. (Or) l’ancien président Santos m’a dit qu’il avait pris cette décision et elle est irréversible » a-t-il déclaré lors d’une interview à la radio.
« Ce que nous la communauté internationale ne devrions pas faire c’est faire partie du problème. Au contraire nous devons faire partie de la solution. La solution consiste à instaurer une paix durable la stabilité et la solution à deux Etats » a-t-il ajouté.
Le mois dernier la Colombie a officiellement reconnu l’Etat de Palestine une décision annoncée au lendemain de l’investiture du nouveau président et qui avait été prise le 3 août soit quatre jours avant que le président Juan Manuel Santos ne quitte ses fonctions.
Après cette annonce le nouveau ministre des Affaires étrangères Carlos Holmes Trujillo avait indiqué qu’il allait étudier la question laissant entendre que la Colombie pourrait revenir sur sa décision.
Plusieurs sources avaient toutefois confirmé qu’Ivan Duque et Carlos Holmes Trujillo ont été associés à la décision et l’avaient approuvée ensemble.
Duque a affirmé lundi qu’il aurait été heureux de discuter de la question au sein du Comité consultatif des Affaires étrangères du pays mais qu’il respectait les décisions prises par son prédécesseur au cours de son mandat.
« Depuis les accords d’Oslo j’ai toujours pensé que la solution pour le Moyen-Orient était la solution à deux Etats » a-t-il par ailleurs insisté. « Cela aiderait beaucoup la région a-t-il cependant nuancé.