Le Comité populaire pour la levée du siège de Gaza a appelé la communauté internationale à adopter des « solutions concrètes » à la crise humanitaire dans la bande de Gaza affectée par le siège israélien depuis 2006.
Un communiqué publié par Jamal al-Khudari chef du Comité populaire pour lever le siège de Gaza a déclaré que la bande de Gaza vit une situation humanitaire grave qui s’aggrave de jour en jour en l’absence de solutions pratiques et avec le siège continu de l’occupation.
« Les avertissements internationaux envers Gaza doivent être traduits en projets concrets mis en œuvre sur le terrain » a-t-il appelé.
Al-Khoudari a expliqué que la poursuite de la détérioration des conditions humanitaires et économiques « signifie que d’ici 2020 il sera impossible de vivre dans la bande de Gaza si la crise n’est pas résolue rapidement ».
Il a souligné que la communauté internationale doit mettre la pression sur l’occupation pour mettre fin à son blocus illégal et inhumain.
Plus tôt dans la journée les Nations Unies ont mis en garde contre les menaces d’une nouvelle guerre dans la bande de Gaza.
La déclaration de l’ONU a été faite par Rose Marie DiCarlo Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques qui s’est entretenue avec les membres du Conseil de sécurité lors de sa réunion mensuelle sur la situation au Moyen-Orient.
« Il y a des menaces d’une nouvelle guerre à Gaza et la situation humanitaire est de plus en plus aggravée par les restrictions israéliennes sur la bande de Gaza » a-t-elle poursuivi.
Plus de 2 000 000 palestiniens de la bande de Gaza sont confrontés à de graves conditions humanitaires et économiques en raison du siège injuste et inhumain imposé par l’occupation israélienne depuis plus de 12 ans.
