L’activiste palestinienne Ahed Tamimi qui a été condamnée à huit mois de prison après avoir fait face aux soldats israéliens qui tentaient occuper le toit de la maison de sa famille pour attaquer les participants dans une manifestation pacifiques dans le village de Nabi Saleh sera libérée de prison dans les jours à venir a annoncé sa famille.
Selon son entourage la jeune palestinienne devrait être libérée dimanche mais aucune source judiciaire n’a pour le moment confirmé l’information.
Ahed Tamimi a été arrêtée en décembre à la suite d’une vidéo devenue virale la montrant en train de confronter deux soldats israéliens devant la maison familiale à Nabi Saleh en Cisjordanie occupée. Sa mère Narimane et sa cousine Nour ont été arrêtée aussi.
La jeune activiste de 17 ans a été condamnée injustement en mars à huit mois de prison par un tribunal militaire israélien malgré qu’elle était mineure. Elle a également écopé d’une amende de 5.000 shekels (1.166 euros).
La mère de l’adolescente a elle aussi été condamnée à huit mois de prison et 6.000 shekels (1.400 euros) d’amende en vertu d’un accord avec le procureur et devrait être libérée en même temps que sa fille.
La cour a aussi approuvé un accord entre le procureur et la cousine d’Ahed Tamimi Nour. Celle-ci avait été condamnée à 16 jours de prison –déjà couverts par sa détention préventive– et 2.000 shekels (470 euros) d’amende pour des prétextes sur une « agression » contre un soldat israélien.
Après leur libération Ahed Tamimi et sa mère ont prévu de tenir une conférence de presse dans leur ville natale selon leur famille.
L’affaire Tamimi a trouvé un large écho chez les Palestiniens qui considèrent Ahed Tamimi comme un véritable symbole de la lutte palestinienne. Un portrait géant de la jeune activiste peint sur le mur de séparation israélien en Cisjordanie occupée était mercredi quasi achevé à l’approche de sa sortie de prison.
Cette peinture murale de quatre mètres de haut est l’œuvre d’un homme masqué qui affirme être l’artiste de rue italien Jorit Agoch.
