La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Hotovely s’est rendue mardi en Roumanie dans le cadre de la première étape d’une campagne visant à persuader les pays de suivre l’exemple américain et transférer leurs ambassades à Jérusalem occupée.
Selon Jerusalem Post Hotovely devrait se réunir à Bucarest avec le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères de la Roumanie ainsi qu’avec les chefs des deux chambres du parlement.
En décembre Liviu Dragnea le président de la Chambre des Députés a déclaré que la Roumanie – qui entretient des relations étroites avec Israël – devrait « envisager sérieusement » de relocaliser son ambassade à Jérusalem a ajouté la même source.
Après la Roumanie Hotovely se rendra à Prague et y tiendra des réunions avec les plus hauts dirigeants dans le même but.
La République tchèque est sans doute le plus puissant allié d’Israël au sein de l’Union européenne et le président Milos Zeman a déclaré qu’il devrait déplacer l’ambassade bien que le Premier ministre Andrej Babis ait nié avoir des plans immédiats a écrit Jerusalem Post.
La Roumanie et la République tchèque étaient deux des six pays sur les 28 à s’être abstenus lors du vote de l’Assemblée générale des Nations unies en décembre qui a condamné la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël. Le reste des pays de l’UE ont voté pour la résolution aucun d’eux ne s’y est opposé.
Le bureau de Hotovely a indiqué que le vice-ministre des Affaires étrangères envisageait également un voyage en Amérique latine pour faire du lobbying au nom du mouvement de l’ambassade bien qu’aucun lieu ou date n’ait encore été choisi.
Le 6 décembre 2017 le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaître Jérusalem occupée comme la capitale de l’État israélien autoproclamé suscitant des protestations généralisées et une condamnation universelle.